Accédez aux questions les plus fréquemment posées par les entreprises sur l’affacturage et autres financements court terme.
Cette FAQ est régulièrement mise à jour par notre équipes, n'hésitez pas à la consulter régulièrement !
L’affacturage (ou le factoring) est une solution de financement à court terme. Depuis 2007, c’est la solution la plus utilisée par les entreprises françaises en recherche de financement court-terme.
Ce type de financement se démarque par sa rapidité et ses formalités allégées. Il consiste à céder des créances clients par cession Dailly ou par voie de subrogation. Il offre l’avantage d’améliorer rapidement la trésorerie d’une entreprise grâce au financement immédiat (24 à 48 heures) des factures cédées.
L’affacturage est bien règlementé étant donné que les parties concernées signent un contrat. Chacune est tenue de respecter les termes de ce contrat afin d’éviter tout litige.
En résumé, l’affacturage constitue la meilleure formule de financement pour les entreprises souhaitant rapidement améliorer leur trésorerie mais également pour celles rencontrant des difficultés financières.
L’affacturage notifié non géré, ou affacturage semi-confidentiel, permet à une entreprise de transférer certaines créances commerciales, tout en conservant en interne la gestion de son poste clients.
L’affacturage notifié non géré consiste à remettre au factor (ou société d’affacturage) des créances notifiées. Cela signifie que la société d’affacturage annote les factures d’une mention de subrogation. Cette annotation indique aux clients qu’ils doivent désormais directement régler leurs factures auprès de la société d’affacturage. Cette mention de subrogation différencie l’affacturage notifié non géré de l’affacturage confidentiel.
Comme en affacturage classique, la société d’affacturage finance les factures cédées sous 48 heures et met en place une assurance-crédit pour la garantie des impayés (en cas de défaillance ou d’insolvabilité des clients). Ainsi, en affacturage notifié non géré, seule l’externalisation de la gestion du poste clients est exclue du contrat d’affacturage. Dans le cas de l’affacturage notifié non géré, l’entreprise garde en interne la gestion du poste clients. En effet, elle ne sera pas déchargée de la gestion de ce dernier (recouvrement, relances des impayés). L’entreprise assure ainsi la relance et le recouvrement des créances pour régler le factor quelques jours après la date d’échéance, au plus tard.
Avantages de l’affacturage notifié non géré
Comme son nom l’indique, l’affacturage confidentiel requiert une « confidence » entre la société d’affacturage et l’entreprise cédant ses créances. Les clients ignorent la mise en place d’un contrat d’affacturage puisque les factures ne portent pas de mention de subrogation.
Fonctionnement de l’affacturage confidentiel
En principe, l’entreprise ouvre un compte bancaire où elle encaisse les règlements effectués par le factor contre les créances transférées. Le factor est ainsi subrogé du droit concernant les actions sur les créances transférées en recevant une quittance qui mentionne leur transfert et leur acceptation. En outre, le factor fournit à l’entreprise un mandat de gestion sur son poste clients puisqu’elle est conservée par l’entreprise. Le recouvrement, la relance des impayés des clients et l’encaissement des créances reste donc aux mains de l’entreprise.
Par ailleurs, le contrat d’affacturage confidentiel comporte une assurance-crédit qui permet à l’entreprise de se protéger des risques de défaillance de ses clients. Elle permet aussi de garantir les impayés. Ainsi, en affacturage confidentiel, l’adhérent est indemnisé en cas d’insolvabilité de ses clients.
Avantages et inconvénients de cette solution de financement
L’affacturage confidentiel offre de nombreux avantages comme le financement rapide des créances céder. L’entreprise dispose ainsi de trésorerie et réduit son besoin en fonds de roulement. De plus, grâce à l’absence de mention de subrogation, les clients ignorent la mise en place d’un contrat d’affacturage. L’entreprise sauvegarde ainsi la relation commerciale avec ses clients. En plus, le financement peut se faire par la méthode de balance clients. Dès lors, il est plus souple de financer le solde de la balance plutôt que de financer chaque facture, de façon individuelle.
Comme pour l’affacturage notifié non géré, l’entreprise doit s’assurer de la bonne gestion de son poste clients. En effet, le factor réalise un suivi régulier sur la gestion des comptes clients et les méthodes de recouvrement de l’entreprise.
NB : Les grands comptes, c’est-à-dire les entreprises avec un chiffre d’affaires élevé et un important portefeuille clients, ont le plus souvent recours à l’affacturage confidentiel.
L’affacturage inversé est une technique de financement à court terme appelé aussi reverse factoring ou supply chain factoring. Il se différencie des autres formes d’affacturage puisqu’il permet au débiteur de régler ses factures avant leur échéance.
Présentation de l’affacturage inversé
L’affacturage inversé, bien qu’il reste un moyen de financement pour les fournisseurs, s’adresse aux entreprises acheteuses. En effet, il permet le règlement des factures avant la date convenue, au profit des fournisseurs. L’acheteur peut ainsi émettre des virements et payer plus rapidement ses fournisseurs.
Fonctionnement de l’affacturage inversé
Le principe de l’affacturage inversé commence lors d’une commande auprès d’un fournisseur. Le fournisseur effectue la livraison (ou la prestation de service) et facture l’acheteur. L’acheteur va alors se tourner vers sa société d’affacturage pour céder la créance. Et sous 48 heures, le factor paie au comptant le fournisseur. Enfin, la société d’affacturage est remboursée par l’acheteur à l’échéance de la facture cédée.
Cependant, il est évident que le débiteur doit demander l’accord du fournisseur avant de procéder à l’affacturage inversé. D’ailleurs, comme il n’est pas contraint de recourir à l’affacturage, il convient de le laisser sélectionner les factures à céder.
Par ailleurs, dans un programme d’affacturage inversé, le factor omet la garantie d’insolvabilité, et comme ce financement est à l’initiative du débiteur, la mention de subrogation n’est pas présente. L’entreprise bénéficiaire de ce service doit respecter les conditions prescrites par la société d’affacturage. Elle doit, entre autres, présenter des garanties à la société d’affacturage et respecter le critère concernant la taille du chiffre d’affaires annuel effectué avec son fournisseur.
Points forts de l’affacturage inversé pour le fournisseur et l’acheteur
Pour le fournisseur : le reverse factoring est la solution d’affacturage la plus avantageuse par rapport à ce qu’il aurait pu souscrire lui-même. En effet, le client paie les frais liés à l’affacturage et offre à l’entreprise fournisseur un avantage financier. Autre avantage, le BFR (besoin en fonds de roulement) de l’entreprise diminue car le client paie au comptant. Et enfin, le fournisseur, satisfait de l’assiduité de son client, peut lui offrir des tarifs préférentiels ou d’autres avantages. Il améliore ainsi sa relation commerciale et peut plus facilement fidéliser son client.
Pour l’acheteur : le reverse factoring lui permet d’obtenir des délais de paiement plus longs ainsi qu’un prix d’achat préférentiel. Il peut également augmenter ses capacités d’achat, acheter au moment où les prix sont moins élevés et fidéliser ses fournisseurs.
Un contrat d’affacturage est considéré comme déconsolidant lorsque la société d’affacturage prend en charge tous les risques liés aux factures qui lui sont transférées. Dans l’affacturage déconsolidant, les sommes versées par la société d’affacturage à son client sont considérées comme des paiements et pas comme des financements.
L’affacturage sans recours prévoit un paiement irrévocable des factures cédées. Par extension, on utilise la désignation « sans recours » pour des contrats couvrant le risque de faillite des clients. Au contraire, l’affacturage avec recours permet à la société d’affacturage de restituer à son client les factures impayées. Un contrat est dit « avec recours » lorsque le risque de non- paiement n’est pas couvert par le factor.
Financement immédiat des factures : Sous 24 à 48 heures après réception des factures, le factor effectue leur paiement.
Gestion du poste clients :
Assurance contre le risque d’impayés ou assurance-crédit incluse : dans certains contrats factoring, l’assurance-crédit est obligatoire. Elle permet une prise en charge du risque d’impayés par l’assurance-crédit du factor pour des acheteurs en procédure collective.
Du point de vue du fournisseur, qui doit également gérer sa trésorerie, le paiement rapide de ses créances lui permet d'éviter des frais de découvert. Il pourrait donc être disposé à appliquer une réduction sur le montant total de la facture. Cet avantage financier peut permettre aux clients d'améliorer fortement leur marge et de fidéliser leur relation commerciale.
Les frais liés à l’affacturage se composent d’une commission de financement, d’une commission d’affacturage et de frais annexes. Le montant de ces frais varie entre 1 % et 4,5 % de la somme totales des créances cédées au factor. A ces frais, il faut ajouter le fonds de garantie (constitué pour couvrir le risque d’impayé ou de paiement partiel). Il varie entre 5 % à 15 % du montant total des factures transférées à la société d’affacturage cédées. En général, il est fixé à 10% mais il est possible de le négocier lors de la signature du contrat.
Plus de détails sont disponibles dans notre article « fonctionnement et coût de l’affacturage ».
Une société d’affacturage (ou un factor) est un établissement proposant de financer la trésorerie et les créances commerciales d’une entreprise. Elle prend ainsi en charge les factures et éventuellement la gestion du poste clients de l’entreprise. La majorité des sociétés d’affacturage sont filiales d’établissements bancaires mais de plus en plus d’acteurs indépendants arrivent sur le marché.
Oui, les factors proposent une solution d'affacturage confidentiel. Cette solution n'est possible que si votre entreprise répond à quelques critères (taille de l'entreprise, santé financière et organisation). Pour savoir si vous êtes éligibles à cette solution, contactez-nous !
Aujourd’hui, il existe des offres d'affacturage pour financer une ou plusieurs factures, sans engagement sur la durée ou le montant. De plus en plus d’acteurs se lancent sur ce marché pour répondre au besoin ponctuel de trésorerie des entreprises. Contactez-nous pour découvrir l’affacturage ponctuel et en savoir plus sur sa mise en place.
Cela n’est pas possible puisque l'affacturage s'adresse uniquement aux entreprises en B2B. Nous vous conseillons de vous rapprocher de votre banque pour prendre connaissance des possibilités pour une clientèle B2C.
Les sociétés d’affacturage acceptent les factures suivantes :
Dans le cas du BTP, il est possible d’obtenir le financement des situations de travaux, suivant l’avancement du chantier.
La société d’affacturage vous demande le remboursement de la somme due. Si ce n’est pas possible, elle peut décider de prélever une partie ou la totalité du fonds de garantie.
Oui, des factors sont justement spécialisés pour accompagner les entreprises en difficulté et proposent des solutions adaptées à ce contexte.
Généralement, le taux d'un découvert (non négocié) est d'environ 15 %, auquel s'ajoutent des frais annexes qui sont appliqués sur les utilisations de découvert (commission d'utilisation, de dépassement, d'intervention). Sur un montant de financement similaire, le coût de l'affacturage peut être réduit de moitié.
L'affacturage permet également d'améliorer les soldes à vue placés sur les comptes bancaires. Cela permet à la banque de placer l'excédent de trésorerie et générer du PNB (produit net bancaire) additionnel. L'entreprise est alors mieux vue par son établissement bancaire.
Si ce fut le cas auparavant, l'affacturage a beaucoup changé. Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises cèdent leurs postes clients pour se focaliser sur leur développement et leur croissance.
De plus, les entreprises en bonne santé ont également recours à l'affacturage pour externaliser la gestion du poste clients et pour bénéficier d’une assurance-crédit.
Oui, c'est d'ailleurs un excellent outil de financement pour démarrer une activité. Prenez contact avec nous pour en discuter et mettre en place un programme de factoring.
Il existe deux grandes catégories de risques :
Les risques avérés. Ceux sont les risques existants du fait de la nature ou du cadre contractuel de la transaction entre le vendeur et son acheteur, quelle que soit leur santé financière. Ils ont des conséquences directes sur la valeur réelle de la créance financée.
Les risques potentiels. Ceux sont les risques pouvant survenir en cas de défaillance du vendeur. Ils sont donc directement liés aux risques de crédit sur le cédant. Le factor peut alors décider de réserver ou non, tout ou partie de ces risques voire d’exclure les transactions concernées. Ils ne surviennent, en général qu’en cas de dégradation de la santé financière du vendeur ou de son client (dépôt de bilan).
Si un client refuse de payer, il est par conséquent considéré comme insolvable. Dans ce cas, il n’y a rien à faire hormis une poursuite en justice et s’attendre à un long et onéreux procès. De plus, le refus de paiement d’un client peut mener une entreprise à la faillite s’il est assez important ou s’il s’agit du principal client. Cependant, si l’entreprise a une assurance-crédit, elle peut la contacter pour lui présenter le problème et bénéficier d’une indemnité.
Toutes les mesures à prendre résident alors dans la prévention du refus de paiement.
Qu’est-ce que la trésorerie ?
La trésorerie représente l’ensemble des sommes d’argent disponibles dans une entreprise. La trésorerie est essentielle pour la gestion d’une entreprise et contrôle les entrées et sorties de liquidités afin d’optimiser l’équilibre financier. Pour qu’une entreprise puisse se développer, il est nécessaire de toujours disposer d’une liquidité suffisante. Les flux financiers doivent être scrupuleusement référencés afin de suivre les mouvements de trésorerie.
Les menaces qui pèsent sur la trésorerie
Les retards de paiement menacent la trésorerie d’une entreprise. Dans un contrat d’affacturage, la gestion du poste clients est externalisée auprès du factor. Ainsi, la relance amiable ou judiciaire des impayés après le recouvrement de la date d’échéance est effectuée par le factor.
Les longs délais de paiement constituent également une menace pour la trésorerie. En effet, ils peuvent provoquer d’importantes répercussions sur la capacité de l’entreprise à payer ses fournisseurs et ses collaborateurs dans les temps.
Grâce à l’affacturage classique, une entreprise peut obtenir des liquidités en moins de 48 heures grâce au financement de ses factures clients. Pour cela, l’entreprise transfère ses factures au factor et peut bénéficier ainsi du paiement de ses créances avant la date convenue avec les clients. Cette solution représente une avance sur le montant des factures et constitue donc un financement rapide et non plafonné pour l’entreprise. **L’affacturage permet donc de disposer d’une trésorerie pérenne et d’une grande visibilité sur cette dernière. **
Qu’est-ce que le BFR ?
Le besoin en Fonds de Roulement représente une somme essentielle pour permettre à l’entreprise de payer ses charges courantes en attendant de recevoir le paiement des créances clients. En effet, le cycle d’exploitation d’une entreprise génère des décalages de trésorerie entre les entrées et les sorties de liquidités.
Comment calcule-t-on le BFR ?
BFR = Stocks + Créances (clients et autres) – Dettes non financières
Le BFR s’interprète en nombre de jours du chiffre d’affaires.
L’impact du BFR sur la trésorerie
Comme expliqué précédemment, le BFR correspond à la somme nécessaire pour qu’une entreprise puisse couvrir l’écart entre ses décaissements et ses encaissements. Plus le BFR est élevé, plus l’impact sur la trésorerie sera négatif car cela signifie que l’entreprise n’a plu les fonds pour régler ses dettes. L’affacturage est une solution de financement en moins de 48 heures des factures cédées. En effet, en cédant ses encours clients au factor, l’entreprise dispose d’une trésorerie stable et positive sans attendre la date d’échéance du paiement du client.
Qu’est-ce qu’est le DSO ?
Le délai moyen de paiement, ou Day Sales Outstanding (DSO) en anglais, représente la période entre laquelle l’entreprise émet la facture client et son encaissement. En cas de retard de paiement, le DSO augmente. Lors d’un impayé, le DSO devient infini, menaçant ainsi directement la trésorerie. Cet indicateur est donc lié au recouvrement des créances et permet de refléter la santé financière d’une entreprise.
Comment se calcule le DSO ?
Le DSO s’interprète en nombre de jours du chiffre d’affaires.
DSO = Créances clients / Chiffre d’Affaires TTC x 365
NB : cette formule de calcul ne tient pas compte des problématiques de saisonnalité.
L’affacturage, une solution pour optimiser le DSO
Afin de réduire le délai moyen de paiement, le financement des factures cédées en maximum 48 heures grâce à une société d’affacturage est une solution très pertinente. Le DSO ne s’élève donc plus à 60 jours (en moyenne) mais est réduit à 2 jours.
De plus, il est nécessaire d’effectuer une relance continue et proactive des clients. Toujours dans le cadre de l’affacturage, la gestion du poste clients (lettrage, relance, recouvrement) est externalisée auprès d’un factor. Les retards de paiement ne représentent donc plus un risque pour le DSO et pour la trésorerie.
Le DSO est également optimisé grâce à la police d’assurance-crédit mise en place dans un contrat d’affacturage. Cette dernière protège l’entreprise contre les risques d’impayés.
Pour en savoir plus sur l’affacturage et le DSO, venez découvrir notre article dédié à ce sujet.
En affacturage, l’opération de financement peut être définie comme le règlement des quittances subrogatives. Les quittances subrogatives désignent les documents écrits qui attestent la propriété des créances par le factor, par voie de subrogation. Elles résument la liste des factures cédées à la société d’affacturage qui en devient le propriétaire. Le financement ne s’effectue que lorsque la société d’affacturage a reçu les quittances subrogatives.
Ces documents jouent ainsi un rôle essentiel dans le bon fonctionnement du contrat de factoring.
La loi Dailly est la loi cadrant une solution de financement à court terme. Ce mode de financement est utilisé par les entreprises qui accordent des délais de paiement à leurs clients. En effet, subir le risque en cas de retard de paiement ou d’insolvabilité engendre une grande difficulté sur la trésorerie. Pour limiter ces impacts, le Dailly est une bonne solution pour couvrir les besoins de trésorerie d’une entreprise.
Caractéristiques du Dailly
D’après les articles L 313.23 à L 313.34 du Code monétaire et financier : la loi Dailly est un mode de financement pour résoudre les difficultés de trésorerie d’une entreprise, quel que soit son secteur d’activité et sa forme. Le Dailly a été établi en 1981 puis restauré par la Loi bancaire de 1984 (ou Loi relative à l'activité et au contrôle des établissements de crédit) pour simplifier la mobilisation des créances clients.
C’est une technique de financement permettant aux entreprises d’obtenir une avance de liquidité par la représentation des factures clients. Ainsi, elle permet de transférer les créances à un établissement de crédit pour obtenir une avance sur la totalité du montant de ces dernières.
Fonctionnement du Dailly
Il ne peut pas être accordé que par un établissement bancaire comme une banque, une société d’affacturage, etc. Les créances financées sont uniquement celles des entreprises (privées et publiques). De ce fait, l’entreprise bénéficiaire devra être dans le domaine du B2B, mais son secteur d’activité et sa taille n’ont pas d’importance. Dans cette méthode de financement, il est donc impossible de mobiliser des créances sur des clients particuliers.
Le contrat contient les conditions et les services inclus dans l’opération de la mobilisation des créances. L’opération se fait par une remise de factures avec le détail sur les créances transférées. Ensuite, le débiteur est notifié par l’établissement bancaire pour éviter les risques clients. Cependant, si les clients sont de qualité, la notification n’est pas nécessaire.
Le crédit accordé dans la méthode du Dailly se présente sous deux aspects différents :
La cession Dailly est intéressante pour un besoin de trésorerie faible et très court terme. Elle permet de céder une partie des créances à une banque. Elle est limitée (plafonnée) en termes de montant et de services (pas de recouvrement, ni de gestion déléguée). La subrogation ou l’affacturage permet d’obtenir du financement déplafonné et des services supplémentaires et non négligeables permettent une gestion plus sereine (gestion des garanties, relances et recouvrement des factures).
L’encours est l’ensemble des créances en cours. Il en existe 2 : l’encours fournisseurs et l’encours clients.
L’encours clients
L’encours clients est l’ensemble des crédits non échus détenus sur les clients de l'entreprise. Pour être plus précis, l’encours représente un montant, à un moment donné, qui constitue l’ensemble des factures encore non réglées. L’encours est donc de l’argent mobilisé et non recouvré. Il peut s’agir de toutes les factures à émettre, de la totalité des créances clients échues et non échues. Pour son calcul, l’encours clients peut être connu grâce au DSO (Days Sales Outstanding ou délai moyen de paiement des clients). L’encours clients diffère des flux puisqu’il permet de le former. Par ailleurs, l’encours clients est présent dans le bilan d’une entreprise.
Enjeu de l’encours clients
L’encours clients est d’une importance capitale puisqu’il représente l’ensemble des créances non échues. Par ailleurs, une bonne gestion de l’encours clients permet d’améliorer la trésorerie d’une entreprise. En effet, l’action sur l’encours clients évite à l’entreprise de recourir au crédit bancaire. L’encours est de l’argent stocké sous forme de créances qui peut être utilisé pour financer le fonds de roulement de l’entreprise sans devoir emprunter de l’argent à la banque ou opter pour une solution externe. Ainsi, l’encours clients doit être bien géré et surveillé pour protéger la trésorerie et la santé financière d’une entreprise.
Gestion de l’encours clients
La gestion de l’encours clients fait partie de la gestion du poste clients. Il s’agit donc d’identifier tous les motifs de retard de règlement des créances, d’y remédier autant que possible et d’établir des solutions adéquates pour une bonne relation avec les clients. Une bonne gestion de l’encours conduit donc à une réduction et une maîtrise du risque clients. Les entreprises peuvent aussi opter pour une solution externe pour la gestion de l’encours clients, notamment l’affacturage. Ce dernier offre une solution d’externalisation du poste clients, dont le recouvrement des créances. L’affacturage permet ainsi de mieux gérer les risques clients et d’avoir un outil pour la gestion de l’encours clients.
Une balance âgée clients est un document comptable présentant l’ensemble des comptes clients et des comptes fournisseurs non soldés. En d’autres termes, il récapitule toutes les informations sur les sommes dues par les clients (les créances) ou les sommes à payer aux fournisseurs (dettes). C’est un outil essentiel car il permet d’avoir une visibilité sur la trésorerie à venir.
Il s’agit d’une opération comptable, une écriture qui permet faire le rapprochement entre un règlement et une facture. Pour mieux comprendre le lettrage, il faut comprendre sa raison d’être.
Pourquoi le lettrage ?
Dans un programme de factoring, lorsque les factures sont cédées à la société d’affacturage, l’entreprise fournisseur est financée en moins de 48 heures. Le client règle sa facture à la société d’affacturage puisqu’une subrogation est mise en place. Néanmoins, la subrogation doit être mentionnée sur les factures afin que les clients paient directement le factor et non l’entreprise. Dans le cas contraire, l’entreprise devra effectuer une rétrocession en faveur de la société d’affacturage. Ainsi, lorsque le client paie le factor, il affecte le paiement à la facture correspondante : c’est le lettrage.
Le lettrage dans la pratique
Après règlement des factures par les clients, le factor procède à une lecture comptable pour effectuer le rapprochement entre le règlement et la facture. Il s’agit donc d’une étude comparative des comptes clients de l’entreprise avec ceux en gestion chez la société d’affacturage. Le lettrage permet de vérifier les factures et de connaître les factures réglées et celles en attente de règlement. Cela conduit alors à une meilleure gestion des factures par la société d’affacturage.
Une fois la date d'échéance passée, le recouvrement consiste en les démarches effectuées par un créancier pour inciter (voire obliger) un débiteur à régler ses factures.
Le recouvrement est une procédure utilisée par un prestataire ou un fournisseur pour s’assurer qu’un client paie sa dette. Découvrez ce processus et son fonctionnement dans le cadre d’un contrat d’affacturage dans notre article sur le recouvrement.
Le compte de garantie est alimenté par le montant non financé des créances cédées à la société d’affacturage. Le montant du fonds de garantie est un pourcentage pris sur la somme des créances cédées. Ce pourcentage varie d’une société d’affacturage à une autre étant donné qu’il dépend de plusieurs paramètres. En général, ce taux est compris entre 10 % et 15 % de l’encours. Le financement accordé est alors compris entre 85 % et 90 %. Les 10 % ou 15 % restant sont restitués en fin de contrat si aucune anomalie n’est enregistrée à l’échéance. Le cas échéant, le factor garde le fonds de garantie, ou une partie, en guise de compensation. Dans le cas où les créances cédées sont celles de clients à risque, les sociétés d’affacturage n’hésitent pas à fixer une retenue de garantie comprise entre 5 % et 10 %.
A-t-il un impact sur le contrat d'affacturage ?
Le montant du compte de garantie a un impact direct sur le taux de financement obtenu par l’entreprise. En effet, si la retenue de garantie du factor est de 10 %, seulement 90 % du montant des factures cédées est financé. Plus ce taux augmente, plus le total du financement disponible diminue. Pour éviter une telle situation, il est recommandé de faire appel à un courtier en affacturage pour trouver la société d’affacturage offrant le meilleur rapport qualité/prix.
A quoi sert le compte/fonds de garantie ?
Pour continuer à exercer et à satisfaire les entreprises, la société d’affacturage doit se protéger de tous les risques encourus. Comme la plupart des entreprises qui ont recours à ses services traitent avec des clients à risque, le factor se doit de réclamer une garantie fiable. Grâce au fonds de garantie, les pertes en cas d’arriérés, de contestations de créances ou de règlements directs sont compensées.
Le BFE correspond au montant nécessaire à la concrétisation du cycle d’exploitation et de commercialisation. Cet indicateur est directement lié à l’activité de l’entreprise et représente une explication précise du solde de la trésorerie.
Comment calculer le BFE ?
Pour obtenir le BFE, il est nécessaire de calculer la différence entre les besoins de financement et les ressources, donnant ainsi la formule suivante :
BFE = Actif circulant d’exploitation – Passif circulant d’exploitation
L’actif circulant d’exploitation est composé des créances clients, des stocks et des autres créances d’exploitation. Le passif circulant d’exploitation est constitué des comptes fournisseurs et des autres dettes d’exploitation.
Ainsi, le niveau du BFE fluctue en fonction du délai de paiement des créances accordé aux clients et celui accordé par les fournisseurs, du temps de stockage et du délai du cycle de production.
La solvabilité désigne la capacité d’une entreprise à rembourser ses dettes. Une entreprise non-solvable ne peut pas honorer le paiement de ses factures et peut potentiellement déposer le bilan.
Afin de garantir la pérennité d’une entreprise, cette dernière doit vérifier la situation financière de ses clients avant de s’engager dans un contrat de vente.
Pourquoi l’affacturage est une solution contre les risques d’impayés ?
La solvabilité d’une entreprise peut être menacée par les impayés de ses clients. Dans le cadre du full factoring, la gestion du poste clients est prise en charge par la société d’affacturage. Ainsi, la tenue des comptes, c’est-à-dire la surveillance des comptes clients et la prévention en cas d’insolvabilité, est effectuée par le factor. De plus, le contrat d’affacturage est également associé à d’une police d’assurance-crédit. Elle représente une garantie contre les impayés des clients. En effet, le montant des créances impayées peut être indemnisé jusqu’à 90 %. L’affacturage met alors en avant la santé financière des clients cédés et permet ainsi de se prémunir contre les défaillances des débiteurs.
Le résultat d’exploitation est un indicateur clé pour mesurer la rentabilité du modèle économique d’une entreprise. Il représente les gains d’une entreprise lors d’un exercice comptable mais ne prend pas en compte les charges financières et les impôts sur les bénéfices. Indiqué dans le compte de résultat, le résultat d’exploitation comptabilise uniquement les facteurs de production.
Ainsi, le résultat d’exploitation peut être utilisé pour établir une comparaison de la performance économique d’une entreprise d’une année à une autre. Cet indicateur permet également de définir si l’activité d’une entreprise génère les revenus suffisants pour couvrir ses charges. Si l’entreprise rencontre des difficultés pour recouvrir ses charges, il existe différentes solutions de financement à court terme comme l’affacturage.
Comment calculer le résultat d’exploitation ?
Résultat d’exploitation = produits d’exploitation – charges d’exploitation
Les produits d’exploitation sont le fruit des ventes et participent à l’augmentation du chiffre d’affaires. Ils englobent :
Les charges d’exploitation représentent les dépenses liées à l’exploitation de l’entreprise tels que :
La liasse fiscale regroupe l’ensemble des documents comptables comme la déclaration de résultat, le bilan, le compte de résultat et les éléments hors bilan. Ces documents, représentant l’exercice fiscal, sont produits par une entreprise ou un cabinet d’experts comptables lors de la clôture de l’exercice fiscal.
Quelle est l’utilité de la liasse fiscale ?
La liasse fiscale permet de déterminer le montant d’impôt à payer par l’entreprise. De plus, la liasse fiscale peut être un indicateur de la santé financière d’une entreprise lorsque cette dernière est présentée à l’administration fiscale.
NB : les auto-entrepreneurs sont exemptés de présenter leur liasse fiscale à l’administration compétente.
Les moyens de financement à court terme sont multiples.
On retrouve, l’escompte : un système de financement consistant à acheter un effet de commerce via la cession de créances. L’escompte permet à l’entreprise bénéficiaire d’obtenir un financement de son poste clients.
Le découvert est également une autre solution de financement pour entreprises. Il s’agit d’une sorte de crédit accordé par les établissements bancaires. Les banques s’engagent à débloquer une somme supérieure à celle alimentant le compte bancaire des bénéficiaires. Ce financement ne tient pas compte du développement de l’activité et de l’évolution des besoins de l’entreprise. Par exemple, si l’entreprise se développe et doit acheter plus de stocks, le découvert ne va pas augmenter. Comme l’affacturage repose sur les créances clients, le financement disponible va augmenter avec le montant des factures cédées.
Les entreprises peuvent également se tourner vers la MCNE (mobilisation de créances nées sur l’étranger). Cette offre s’adresse aux entreprises dans le domaine de l’exportation. Elle consiste à obtenir une avance immédiate sur les créances détenues par des clients à l’étranger. Cependant, ce financement est surtout adapté pour les factures détenues sur des entreprises basées dans les pays de l’OCDE. En affacturage, selon les contrats, des factures hors pays de l’OCDE peuvent également être financées.
L’escompte peut être défini comme une technique de financement qui permet d’approvisionner la trésorerie. Il existe 2 types d’escompte : celui bancaire et celui de règlement.
L’escompte bancaire
L’escompte bancaire est le procédé par lequel une entreprise cède des effets de commerce à une banque pour se financer. Par définition, un effet de commerce est un titre qui sert à noter une créance permettant son paiement. Il peut s’agir tout simplement d’un billet à ordre, d’un chèque ou d’une lettre de change. L’escompte bancaire est un financement que n’importe quelle entreprise dans n’importe quel secteur d’activité peut utiliser. Son principe consiste à demander à une banque une ligne d’escompte afin qu’elle accepte les effets de commerce pour le financement. Ce procédé d’escompte est à court terme : la banque n’achète pas les créances mais elle finance l’entreprise à hauteur du montant de l’effet de commerce, et ce avant l’échéance des créances. Ainsi, si la créance n’est pas réglée par les débiteurs à l’échéance, la banque peut se retourner vers le créancier ou les signataires de l’effet de commerce. Quant au coût de l’escompte bancaire, la banque est payée via des commissions ou des agios. A l’inverse de l’affacturage, cette solution de financement est plafonnée et doit être renégocier lors du développement de l’entreprise.
L’escompte de règlement
Il existe aussi l’escompte de règlement, également appelé escompte de caisse. C’est une possibilité à envisager quand un client est un bon payeur ou s’il paie avant l’échéance. Il s’agit d’une réduction accordée au client étant donné sa régularité dans le règlement de ses factures. Dans ce contexte, l’escompte est une alternative au découvert bancaire, une forme de crédit qui peut coûter chère à l’entreprise. L’escompte peut être alors proposé par le vendeur lui-même pour encourager ses clients à payer au comptant. Par ailleurs, l’escompte de règlement doit figurer sur la facture de vente dans le cas où le paiement a déjà été effectué, sinon l’escompte est indiqué sur une facture d’avoir. Il s’agit d’une facture supplémentaire qui indique qu’un escompte de règlement a été effectué et qui explique alors son calcul. L’escompte de règlement est une remise de prix un rabais accordé pour un paiement comptant. Aujourd’hui, les entreprises cherchent à réduire son taux par l’intermédiaire de procédés tel que l’affacturage inversé.
La titrisation, principalement utile aux PME et TPE, consiste à confier ses factures à un fonds d’investissement, sans forcément passer par une société d’affacturage. Le fond est alimenté grâce à des investisseurs et des titres sur des marchés financiers.Cette solution de financement est une pratique financière permettant de transformer des créances ou des prêts en cours (détenus par une entreprise ou une banque) en titres financiers négociables par le biais d’une société financière spécialisée. Elle est particulièrement recommandée pour le financement de factures fermes et de créances intermédiaires lorsqu’une entreprise est en situation de travaux. Modifiable trois fois par an, la titrisation de créances se présente sous la forme d’un contrat à durée indéterminé.
Le financement sur stock est un complément de crédit, compris dans les autres formes de financement comme l’affacturage. Effectivement, à la conclusion d’un contrat d’affacturage, une entreprise peut demander d’additionner un financement sur son stock avec l’affacturage. Dans ce cas, le financement obtenu auprès d’une société d’affacturage est basé sur les factures des clients et la valeur du stock de l’entreprise.
Affacturage et financement de stock
Le financement de stock est une solution de financement, complémentaire à un contrat d’affacturage. C’est un moyen de financement à court terme pour les entreprises qui ont un besoin de financement ponctuel. Il s’agit alors d’un crédit qu’elles peuvent obtenir par l’intermédiaire de la cession de leurs stocks de marchandises (produits finis ou matières premières).
En effet, l’entreprise doit souscrire un contrat d’affacturage auprès d’un factor pour bénéficier du financement sur stock. De ce fait, le montant maximum de crédit obtenu par l’entreprise est inférieur ou égal à 1/3 de l’encours utilisé en affacturage. Cependant, un autre établissement spécialisé doit examiner le stock gagé afin de définir sa valeur réelle.
Le financement sur stock est donc une solution plus adaptée pour les entreprises dont les activités concernent la commercialisation ou l’industrialisation.
Caractéristiques du financement sur stock
Comme expliqué ci-dessus, le factor accorde un crédit pour le financement de stock si l’entreprise a souscrit à un contrat d’affacturage. C’est un financement à court terme établi par l’intermédiaire d’un gage de stock ou d’un nantissement.
Le crédit en financement de stock obtenu est caractérisé par des droits à tirage avec une échéance. Le financement sur stock concerne également un financement à court terme appelé revolving. C’est-à-dire qu’en indiquant un montant et une date d’échéance, l’obtention du crédit s’effectue par tirage. Il se renouvelle alors par l’émission d’un nouveau tirage.
Quelques avantages pour l’entreprise :
C’est un financement souple et rapide puisqu’il ne modifie pas le fonctionnement financier de l’entreprise.
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