Découvrez les principaux critères d’éligibilité afin de pouvoir mettre en place un contrat d’affacturage.
En France, pour qu’une entreprise soit éligible à l’affacturage, elle doit nécessairement répondre à différentes conditions. Nous vous proposons de découvrir les principaux critères d’éligibilité afin de pouvoir mettre en place un contrat d’affacturage.
Peu importe sa taille (une TPE, une PME ou une Entreprise de Taille Intermédiaire (ETI)), une entreprise peut bénéficier de l’affacturage.
Globalement, les entreprises avec les statuts juridiques suivants sont éligibles :
Les entreprises B2C (facturant des clients particuliers) ne peuvent pas souscrire à un contrat d’’affacturage. En effet, il est nécessaire de pouvoir couvrir via une assurance-crédit le risque clients (voir 7). Néanmoins, une entreprise travaillant avec des clients professionnels peut aussi avoir quelques clients particuliers. Cependant, le pourcentage de clients particuliers doit être faible par rapport au chiffre d’affaires et ces factures ne seront pas financées
Les secteurs d’activités suivants sont éligibles :
Le montant minimum varie suivant les sociétés d’affacturage. En général, les banques requièrent un chiffre d’affaires minimum de 100 000€ TTC
NB : exception pour les fintechs qui n’imposent pas de seuil minimum ainsi que certains factors qui proposent des solutions de financement pour les entreprises sans premier bilan (en création).
Le cas échéant, la partie terme à échoir ne doit pas représenter plus de 30 à 50% de l’activité. Cette fourchette dépend de la santé financière du cédant (la société qui fait appel au factoring) et de la politique de risque du factor (société d’affacturage).
NB : dans certaines activités comme le BTP, la société d’affacturage pourra financer des situations de travaux (prestations en cours de validation, avec des jalons de validation bien définis).
Chaque société d’affacturage applique ses propres conditions de sélection des créances. Globalement, voici les critères de sélection similaires entre les factors :
NB : les factures émises sur des sociétés liées à l’affacturé (holdings, filiales) ne sont pas prises en compte.
Cette garantie peut être délivrée directement par le factor (assurance-crédit incluse) ou bien à travers une police mise en place auprès d’un assureur crédit comme Allianz Trade, Coface, Atradius ou Cartan Trade.
Dans le cas de l’affacturage classique, l’entreprise doit céder à minima 100 000€ de factures, avec un montant moyen de facture supérieur à 1 000€. Si vous optez pour de l’affacturage ponctuel, aucun volume annuel minimum n’est requis. Cependant, les factures cédées doivent avoir un montant minimum de 5 000€. En général, les montants de financement sont déplafonnés.
Pour mettre en place un contrat d’affacturage, le factor a besoin de quelques éléments administratifs pour présenter l’activité et la situation de l’entreprise. Les documents suivants sont nécessaires :
Ces différents documents permettent au comité de crédit d’étudier et de valider (ou non) la faisabilité d’un projet d’affacturage. Ils permettent également de confirmer la factorabilité de l’activité et du process de facturation de l’entreprise.
Vous pouvez également solliciter en amont de votre projet votre courtier afin de bénéficier de sa connaissance du marché et de son expérience quant à la pertinence de ce type de solution pour votre activité.